Mercredi 19 janvier, François Asselin a rencontré la ministre du Travail pour faire un point sur la situation sanitaire et ses conséquences sociales. La CPME a fait part de son opposition au prolongement du télétravail obligatoire en plaidant pour se limiter à une recommandation.
Elle a également remonté à la ministre certaines difficultés dans les entreprises entraînées par les absences dues aux contaminations ou aux cas contacts, en regrettant notamment le traitement différencié entre les vaccinés et les non vaccinés.
Le gouvernement a annoncé dans la soirée le prolongement du télétravail obligatoire en entreprise pour 2 semaines jusqu’au 6 février, la CPME a réagi dans les médias.
« Les entreprises, franchement, jouent le jeu, et aussi bien salariés qu'employeurs sont usés par cette situation ! Nous aurions aimé passer de l'obligation à l'incitation », a souligné auprès de l'AFP François Asselin.
Invité de la matinale de Radio classique ce matin, il a déploré cette obligation : « On a subi des absences, notamment avec l’école, ce prolongement du télétravail obligatoire vient perturber l’organisation des TPE-PME. Quand 2 salariés manquent dans une entreprise qui en emploie 10, ça fait 20% de salariés absents ! Plus largement, sur la question du télétravail, c’est le chef d’entreprise qui est garant de l’organisation de ses équipes, on n’a pas à lui imposer. Il va falloir que les rivières retrouvent leur lit ! »
Ecouter l’interview de François Asselin sur Radio classique
Lire la réaction de François Asselin dans Les Echos
Dans le Huffington post
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