Mardi 14 juin, les présidents des 3 organisations patronales, CPME, Medef et U2P, ont déjeuné avec Emmanuel Macron. Au menu de leurs échanges, le Conseil national de la refondation (CNR) qui va être mis en place dès la fin juin pour mener à bien les réformes de ce nouveau quinquennat.
Première réforme à venir : la loi pouvoir d’achat, thème sur lequel la CPME a été force de propositions en publiant son « pack pouvoir d’achat » il y a 10 jours. Notre objectif ? Concilier l’amélioration du pouvoir d’achat des Français avec la compétitivité des TPE-PME mise à mal par l’endettement généré par le Covid, par l’inflation qui perdure et les difficultés d’approvisionnement. Car il ne faut pas l’oublier, si les Français sont frappés de plein fouet par l’inflation, les chefs d’entreprise, aussi.
Les solutions proposées par la Confédération sont concrètes :
Inciter employeurs et salariés au recours aux heures supplémentaires en les défiscalisant
Transformer la déduction d’impôt sur le revenu des frais professionnels, en crédit d’impôt.
Assouplir les dispositifs de partage de la valeur : - Etaler le versement de la prime « Macron » pour préserver la trésorerie des entreprises déjà fragilisée - Simplifier la méthode de calcul de la participation - Pour ce qui est de l’intéressement, ajouter des critères individuels aux critères collectifs
Mercredi, François Asselin a publié une tribune dans Les Echos pour s’opposer au projet de dividende salarié (à consulter dans le journal « papier » du 15 juin). En prévision du projet de loi pouvoir d’achat qui devrait être présenté début juillet, la CPME continuera d’affirmer ses positions sur ce sujet primordial pour les dirigeants de PME.
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